La serrure de par ses fonctionnalités assure la sécurité d’un habitat ainsi que des biens et personnes qui y résident. Elle continue d’être très prisée surtout avec l’apparition des nouveaux de modèles de serrures qui intègrent des technologiques de sécurité impressionnantes. Si vous vous intéressez à cet équipement, nous allons vous présenter dans cet article les éléments qui le constituent.
Les éléments communs aux serrures
Plusieurs composants entrent en jeu dans la conception de la serrure. Aucun élément n’est à négliger, car ils sont tous utiles. En premier lieu, il y a le cylindre ou barillet, une pièce amovible en métal qui est sous la forme d’un tube. On le retrouve au centre de la serrure et il est constitué d’une partie fixe qui est le stator et d’une partie mobile, le rotor.
Le cylindre fonctionne avec une clé tout en actionnant le pêne pour verrouiller ou déverrouiller la porte. Notons qu’il est facile à changer en cas de problème et son prix varie entre 30 et 200 euros. La pièce de métal appliquée sur le montant de la porte qui permet au pêne de verrouiller la porte est appelée la gâche. Elle en existe deux versions : manuelle et électrique (pour les portes d’immeubles).
La têtière quant à elle permet d’équiper les serrures à encastrer tout en désignant la face visible de la serrure. On retrouve cette dernière sur la tranche de la porte.
Les compléments pour renforcer la sécurité
En vue de renforcer la sécurité de vos portes, la serrure ne suffit toujours pas. Vous pouvez donc utiliser des compléments comme le verrou et le loquet.
Le premier qui est d’ailleurs facile à placer est composé d’un boîtier en métal traversé par une barre de métal. Il renforce la sécurité tout en protégeant l’intimité d’un lieu comme la salle de bain. Fonctionnant avec une clef ou un bouton, le verrou est assez onéreux (20 à 40 euros).
Le loquet quant à lui est placé sur la porte et le montant de la porte afin de la fermer de l’intérieur. Cette pièce est composée d’une tige mobile placée dans un étrier et d’une pièce en métal qui est fixée à l’encadrement de la porte. Cette dernière sert à bloquer la tige. Qu’il soit à bascule ou poucier, son prix varie entre 3 et 15 euros.
Renforcer la prévention et l’entretien : astuces complémentaires
Au-delà du matériel, la sécurité efficace repose sur une stratégie préventive et un entretien régulier. Pensez à évaluer l’état du cadre et la solidité de la porte : un simple renforcement avec un blindage léger ou une plaque en acier peut considérablement réduire le risque d’effraction. Pour les fermetures, l’intégration d’une serrure multipoints ou d’éléments d’immunisation tels que des protections anti-perçage et anti-bumping augmente la résistance mécanique. Il est aussi pertinent d’installer une rosace protectrice autour du barillet pour empêcher l’arrachement et le perçage ciblé. Sur le plan pratique, un contrôle périodique du jeu entre le dormant et la porte, la lubrification des parties mobiles avec des produits adaptés et la vérification de l’alignement des gâches permettent d’anticiper l’usure et d’éviter les pannes imprévues.
Enfin, pour une approche moderne, combinez mesures mécaniques et solutions électroniques : capteurs d’ouverture, contrôles d’accès temporisés ou systèmes de journalisation des accès offrent une traçabilité et une réactivité accrues sans remplacer la mécanique. Pour approfondir ces options et comparer les niveaux de protection selon le type d’habitation, consultez le webzine d’infos Le Tarif Du Serrurier qui propose des fiches pratiques sur la prévention, les techniques d’amélioration du bâti et les bonnes pratiques d’installation. Ces complémentarités — blindage, protections anti-intrusion et maintenance ciblée — constituent un ensemble cohérent de barrières dissuasives contre les tentatives d’effraction, tout en prolongeant la durée de vie de vos dispositifs de fermeture.
